INTERACTIVE MOTION CAPTURE : DANSER ET COMPOSER SA PROPRE
MUSIQUE EN TEMPS RÉEL GRÂCE À L’OUTIL IMC, C’EST POSSIBLE !
En 2019, l’association UNISPHERES a organisé une série de séminaires OFAJ tri-national.
C’est durant ces derniers, que j’ai pu bénéficier d’un workshop avec l’artiste Kamel GHABTE.
Kamel GHABTE est un artiste numérique polyvalent et ingénieur numérique. Dans la
musique avant de devenir responsable de formation du son ainsi que producteur et
compositeur. Il a créé un outil pour permettre une interaction entre les arts numériques et les
arts de la danse. Interactive Motion Capture (IMC) a été créé pour le danseur interprète.
Ce dispositif numérique traduit les mouvements du corps en temps réel, en un univers
sonore.
Un outil interactif qui permet au danseur de créer sa musique en temps réel
Ayant participé aux séminaires, j’ai pu expérimenter l’IMC en tant que danseuse. Kamel m’a
fait appréhender l’outil lors d’un workshop durant lequel il m’a fait découvrir le
fonctionnement du dispositif. Cela peut sembler compliqué au premier abord, mais la prise
en main se fait rapidement et de façon ludique. Par la suite, nous avons commencé à
composer un duo. On a défini ensemble, les parties du corps que je mobiliserai pour la
retranscription du son. Sans capteurs, l’outil laisse le danseur libre de ses mouvements ;
chose que j’ai eue du mal à intégrer au début.
La trame définie est séquencée en trois parties se rapportant au thème des séminaires : «
Borders » (= Les Frontières), avec trois ambiances différentes issues de la banque sonore
de Kamel. La première partie retransmet une ambiance sonore ressemblant au vent,
déclenchée par des mouvements vagues venant se heurter aux « frontières invisibles ». Plus
rythmée, la seconde partie illustre la disparition progressive des lignes. Et pour laisser place
à une danse plus libre dans une troisième partie.
Une autre vision des arts numériques
Cette connexion entre les arts numériques et les arts de la danse ont donné lieu à une
proposition artistique transdisciplinaire. Le duo a été présenté à Bordeaux, puis à Berlin lors
des restitutions en fin de Séminaire tri national. Un autre défi pour moi, car l’environnement
était différent. Mais l’outil restant à la disposition du danseur, Kamel a pu effectuer les
réglages nécessaires pour que ce soit dans les mêmes conditions qu’en répétition.
Je ressors de cette expérience enrichie, avec une vision élargie des différentes possibilités
des arts numériques au service des arts de la danse. Cette expérience m’a permis de
découvrir la place que le Numérique pouvait avoir au sein d’une proposition artistique
« classique ».
Le dispositif n’impose aucune contrainte physique au danseur, mais au contraire, offre de
nouvelles perspectives de création et d’expression.
MUSIQUE EN TEMPS RÉEL GRÂCE À L’OUTIL IMC, C’EST POSSIBLE !
En 2019, l’association UNISPHERES a organisé une série de séminaires OFAJ tri-national.
C’est durant ces derniers, que j’ai pu bénéficier d’un workshop avec l’artiste Kamel GHABTE.
Kamel GHABTE est un artiste numérique polyvalent et ingénieur numérique. Dans la
musique avant de devenir responsable de formation du son ainsi que producteur et
compositeur. Il a créé un outil pour permettre une interaction entre les arts numériques et les
arts de la danse. Interactive Motion Capture (IMC) a été créé pour le danseur interprète.
Ce dispositif numérique traduit les mouvements du corps en temps réel, en un univers
sonore.
Un outil interactif qui permet au danseur de créer sa musique en temps réel
Ayant participé aux séminaires, j’ai pu expérimenter l’IMC en tant que danseuse. Kamel m’a
fait appréhender l’outil lors d’un workshop durant lequel il m’a fait découvrir le
fonctionnement du dispositif. Cela peut sembler compliqué au premier abord, mais la prise
en main se fait rapidement et de façon ludique. Par la suite, nous avons commencé à
composer un duo. On a défini ensemble, les parties du corps que je mobiliserai pour la
retranscription du son. Sans capteurs, l’outil laisse le danseur libre de ses mouvements ;
chose que j’ai eue du mal à intégrer au début.
La trame définie est séquencée en trois parties se rapportant au thème des séminaires : «
Borders » (= Les Frontières), avec trois ambiances différentes issues de la banque sonore
de Kamel. La première partie retransmet une ambiance sonore ressemblant au vent,
déclenchée par des mouvements vagues venant se heurter aux « frontières invisibles ». Plus
rythmée, la seconde partie illustre la disparition progressive des lignes. Et pour laisser place
à une danse plus libre dans une troisième partie.
Une autre vision des arts numériques
Cette connexion entre les arts numériques et les arts de la danse ont donné lieu à une
proposition artistique transdisciplinaire. Le duo a été présenté à Bordeaux, puis à Berlin lors
des restitutions en fin de Séminaire tri national. Un autre défi pour moi, car l’environnement
était différent. Mais l’outil restant à la disposition du danseur, Kamel a pu effectuer les
réglages nécessaires pour que ce soit dans les mêmes conditions qu’en répétition.
Je ressors de cette expérience enrichie, avec une vision élargie des différentes possibilités
des arts numériques au service des arts de la danse. Cette expérience m’a permis de
découvrir la place que le Numérique pouvait avoir au sein d’une proposition artistique
« classique ».
Le dispositif n’impose aucune contrainte physique au danseur, mais au contraire, offre de
nouvelles perspectives de création et d’expression.
Leila SINAPAYEN
#OFAJ #CENON #Jeunes #Arts #Residences #Accueil #Mobilite #Interculturalite #Seminaire #Trinational #Mediation #Numerique #Allemagne #France #Maroc #Bordeaux #Formation